13 mars 2009
Philosophie autour du quatre-quart
Dans ma fac, c'est la guerre.
Bon, pas la guerre "guerre" comme dans La grande vadrouille, parce qu'en vrai y a personne habillé en GI qui crie dans un talky walkie (y a qu'à Châtelet qu'on voit ça). Mais quand même. Y a des banderoles moches aux murs (je tiens à dire que c'est très agressif pour les yeux et l'Art en général) et des tables au milieu du hall avec des gens assis autour qui écoutent de la musique.
L'autre fois je discutais avec l'un d'eux (allez savoir comment c'est arrivé, je ne parle pas aux gens d'habitude).
Il me disait des trucs super prenants, sur la nécessité de se révolter pour défendre son droit à une éducation de ce nom (j'écoutais pas). Et puis il m'a tendu une assiette en carton (ça m'a réveillé).
- Tu veux une part de quatre-quart ?
Vous pouvez pas savoir comme j'ai été ému (j'aime beaucoup le quatre-quart). Pour un peu, j'allais assister à l'Assemblée générale. Mais j'avais un truc de prévu (rentrer chez moi), alors finalement non.
J'ai quand même embarqué le gâteau. En signe de soutien.
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